Augmentation des fusions chinoises en Suisse

Augmentation des fusions chinoises en Suisse

mar, 27 fév 2024

L'analyse d'EY révèle une baisse significative pour atteindre les niveaux les plus bas depuis 2012, malgré une hausse en Suisse.

Keystone/SDA - LI XUEREN

Le nombre de rachats d'entreprises chinoises en Europe est tombé à son plus bas niveau depuis 2012. En Suisse, cependant, Les entreprises chinoises ont acquis six sociétés l'année dernière, soit deux fois plus qu'en 2022.Selon une analyse réalisée par le cabinet de conseil en gestion EY.

L'année dernière, les investisseurs de la République populaire ont acquis un total de 119 entreprises en Europe. Cela représente 20 entreprises de moins que l'année précédente et, à plus long terme, près de 200 reprises de moins que l'année record de 2016, comme l'a rapporté EY mardi.

Les montants des investissements ont également considérablement diminué : en 2023, ils s'élevaient encore à deux milliards de dollars, soit moins de la moitié de ce qu'ils étaient en 2022. Toutefois, les prix d'achat de la majorité des acquisitions et des investissements des entreprises chinoises en Europe ne sont pas connus.

Outre la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche ont également enregistré une légère baisse. Le nombre de prises de contrôle et d'investissements chinois a quant à lui augmenté.

En Allemagne, les Chinois ont acquis 28 entreprises, soit deux de plus que l'année précédente. En Autriche, deux entreprises ont été acquises par des Chinois, contre une seule en 2022.

Au plus fort de l'éphémère boom des investissements chinois en 2016, les investisseurs chinois ont dépensé près de 86 milliards de dollars pour l'acquisition d'entreprises en Europe. Depuis le retournement de 2017, le nombre de rachats d'entreprises et les sommes investies n'ont cessé de diminuer.

Les experts y voient plusieurs raisons : Les dirigeants de Pékin ralentissent depuis plusieurs années les sorties de capitaux de la Chine vers d'autres pays, sans compter les tensions politiques entre la Chine et le monde occidental.

Les investisseurs chinois potentiels vérifient très attentivement si le choix de certains candidats à l'acquisition peut susciter une résistance de la part des gouvernements et un débat public.

Responsable des services aux entreprises en Chine pour l'Europe de l'Ouest

Au cours des prochaines années, l'expert d'EY s'attend à ce que les entreprises chinoises investissent massivement dans la construction de leurs propres usines en Europe plutôt que de procéder à des acquisitions majeures.

Pour les fabricants chinois de voitures et de batteries, la Hongrie, l'Espagne, la France et les pays d'Europe du Nord sont des lieux d'investissement particulièrement attrayants en raison des faibles coûts de l'énergie, des subventions plus élevées et des procédures d'approbation rapides.

©Keystone/SDA

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