Faciliter la communication électronique pour les procédures civiles

Publié : Vendredi, 15 mars 2024, 13:20

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A l'avenir, toute personne participant à une procédure civile à l'étranger depuis la Suisse pourra être interrogée par téléphone ou par liaison vidéo sans autorisation officielle. Le Parlement peut décider des modifications nécessaires de la base légale.

Le Conseil fédéral a adopté le projet de loi vendredi. Il s'agit notamment de modifier la loi sur le droit international privé et la déclaration de la Suisse relative à la Convention de La Haye sur l'obtention des preuves (Convention de La Haye sur l'obtention des preuves).

Si une personne en Suisse doit être entendue ou interrogée par téléphone ou par vidéo dans le cadre d'une procédure civile à l'étranger, l'Office fédéral de la justice doit donner son accord dans chaque cas. Dans le contexte de la numérisation, cette réglementation est de plus en plus perçue comme lourde, écrit le Conseil fédéral.

Avec la simplification proposée, il souhaite mettre en œuvre un mandat parlementaire. L'autorisation des autorités ne devrait plus être nécessaire pour les conversations par des moyens de communication électroniques. Toutefois, certaines conditions doivent être remplies afin de protéger les personnes concernées et de sauvegarder la souveraineté de la Suisse.

Les parties concernées doivent être d'accord

Par exemple, les autorités suisses doivent être informées de l'audition ou de l'interrogatoire. L'autorité cantonale d'entraide judiciaire compétente doit pouvoir participer à la conférence si elle le souhaite.

Comme c'est déjà le cas aujourd'hui, les personnes concernées doivent donner leur accord pour participer à l'entretien. Toute personne interrogée ou entendue a le droit de s'exprimer dans sa langue maternelle.

Le règlement devrait désormais couvrir également les auditions en dehors de la procédure d'administration de la preuve. Selon le Conseil fédéral, ce point a été critiqué dans des commentaires individuels lors de la procédure de consultation. Il devrait également s'appliquer aux Etats qui ne sont pas parties à la Convention de La Haye de 1970 sur l'obtention des preuves.

©Keystone/SDA

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