Selon le tribunal supérieur de Zurich, le couple ne s'est pas livré à la traite d'êtres humains.

Published: Friday, Jul 14th 2023, 17:40

Mise à jour le : Vendredi, 13 octobre 2023, 14:12

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Vendredi, la Cour suprême du canton de Zurich a acquitté un couple marié de l'accusation de traite d'êtres humains, mais l'a reconnu coupable d'autres chefs d'accusation. Le verdict n'est pas encore définitif et peut faire l'objet d'un recours devant le tribunal fédéral. L'homme a été reconnu coupable de contrainte sexuelle, d'extorsion, de menaces et d'autres délits connexes. Il a été condamné à 27 mois de prison, dont 10 mois à purger et 17 mois avec sursis. Il a également été condamné à payer une amende de 180 taux journaliers de 30 francs suisses et à verser 6000 francs suisses en compensation à la plaignante privée. La femme a été reconnue coupable d'extorsion et d'autres délits connexes et a été condamnée à une peine de 10 mois avec sursis et à une amende conditionnelle de 140 taux journaliers de 30 francs suisses. Les peines ont été réduites en raison de la longue durée de la procédure. L'affaire concernait une jeune femme originaire d'Europe du Sud-Est qui avait été employée comme nounou et femme de ménage par le couple accusé, issu du même milieu culturel, sans permis de travail entre novembre 2015 et juin 2016. Le tribunal a estimé que les accusés avaient profité de l'inexpérience de la jeune femme et l'avaient exploitée sur le plan salarial. Le principal chef d'accusation était la traite des êtres humains. Toutefois, le tribunal a acquitté l'accusé de ce chef d'accusation, les conditions d'une condamnation n'étant pas réunies. La femme avait reçu une bonne éducation, possédait des compétences linguistiques et avait suivi une formation commerciale et une formation complémentaire dans le secteur de l'hôtellerie. Elle avait également accès à son passeport, à la clé de l'appartement, à un téléphone portable et à l'internet gratuit. Le tribunal a conclu qu'elle ne se trouvait pas dans une situation de détresse économique ou de coercition et que son pouvoir de décision et sa liberté d'action n'étaient pas limités. On ne sait pas encore si l'accusation ou la défense fera appel du verdict devant la Cour fédérale.









©Keystone/SDA

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